The Lorrkon or bone pole coffin ceremony was the final ceremony in a sequence of mortuary rituals celebrated by the people of Arnhem Land. This ceremony involves the placing of the deceased’s bones into a hollow log which was decorated with painted clan designs and ceremonially placed into the ground where it remained until it slowly decayed over many years.
The log is made from a termite hollowed Stringybark tree (Eucalyptus tetradonta) and is decorated with totemic emblems. The western Arnhem Land version of the Lorrkon ceremony involves the singing of sacred songs to the accompaniment of karlikarli, a pair of sacred boomerangs used as rhythm instruments. During the final evening of the ceremony, dancers decorate themselves with kapok down, or today, cotton wool and conduct much of the final segments of the ceremony in the secrecy of a restricted mens’ camp. The complete ceremony may stretch over a period of two weeks, but on the last night the bones of the deceased, which have been kept in a bark container or today wrapped in cloth and kept in a suitcase are taken out, are painted with red ochre and placed inside the hollow log. This ceremony may take place many years after the person has died.
At first light on the final morning of the Lorrkon ceremony, the men appear, coming out of their secret bush camp carrying the pole towards the women’s camp. The two groups call to each other using distinct ceremonial calls. The women have prepared a hole for the pole to be placed into and when it is stood upright, women in particular kinship relationships to the deceased dance around the pole in a jumping/shuffling motion. The Lorrkon is then often covered with a tarpaulin and left to slowly decay.
SOURCE: Maningrida Arts & Culture
'Lorrkon (Hollow Log / Tronc Funéraire)'
La cérémonie du Lorrkon, ou tronc cercueil, est l’ultime célébration d’une succession de rituels funéraires réalisés par le peuple de la Terre d’Arnhem. Lors de cette cérémonie, les ossements du défunt sont placés dans un tronc d’arbre rongé par des termites, le Stringyback (Eucalyptus tetradonta) et orné d’emblèmes totémiques claniques peints à la main. Le tronc est ensuite enfoui dans le sol où il se décompose lentement au fil de nombreuses années.
En Terre d’Arnhem occidentale, la cérémonie du Lorrkon comprend des chants sacrés entonnés au rythme des karlikarli, une paire de boomerangs sacrés utilisés comme percussions. Au dernier soir de la cérémonie, les danseurs se parent de duvet de kapok ou, de nos jours, de laine de coton et conduisent les dernières étapes du rituel dans le secret d’un campement masculin séparé. La cérémonie entière peut s’étendre sur une période de deux semaines, mais lors de la dernière nuit, les ossements du défunt jusqu’alors conservés dans une écorce ou, aujourd’hui, enveloppés dans un linge et gardés dans un sac, sont sortis, peints d’ocre rouge et placés dans la cavité du tronc. Cette cérémonie peut se dérouler plusieurs années après que le défunt est mort.
Aux premières lueurs du dernier jour de la cérémonie, les hommes apparaissent, quittant leur campement secret dans le bush et transportant le Lorrkon jusqu’au campement des femmes. Les deux groupes s’interpellent au moyen d’appels rituels distincts. Le tronc cercueil est placé dans un trou creusé à cet effet par les femmes ; lorsqu’il est érigé bien droit, celles des femmes qui possèdent un lien de filiation particulier avec le défunt dansent autour du tronc, dans une chorégraphie alternant sauts et pas plus traînants. Le Lorrkon est ensuite souvent recouvert d’une bâche et abandonné à une lente décomposition.
SOURCE: Maningrida Arts & Culture